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Les Canadiens bougent différemment en 2025 – et ça change les règles du jeu

  • Photo du rédacteur: Frederico Panetta
    Frederico Panetta
  • 11 juin
  • 2 min de lecture

Depuis le début de l’année, on sent un vrai changement : de plus en plus de Canadiens laissent tomber les voyages aux États-Unis. Pourquoi? À cause des tensions commerciales avec nos voisins du Sud. Les gens en ont un peu marre, et ç

a commence à paraître dans les chiffres.


Selon Statistique Canada, en avril 2025, il y a eu 20 % moins de Canadiens revenant des États-Unis par avion par rapport à l’an dernier, et 26 % de moins par voie terrestre. Oui, le congé de Pâques a un peu gonflé les chiffres, mais même avec ça, la tendance est claire : on regarde ailleurs.


Mais attention, ça ne veut pas dire que les Canadiens ne voyagent plus. En fait, ils choisissent simplement d’autres destinations internationales. Le mois dernier, 114 000 Canadiens de plus sont revenus d’ailleurs qu’aux États-Unis, ce qui représente une augmentation de 10 %.


Il y a aussi un petit effet "Achetons canadien" qui se fait sentir. Moins de voyages à l’étranger, c’est potentiellement plus d’argent dépensé ici : dans nos restos, nos hôtels, nos événements, nos commerces.


D’un point de vue économique, c’est intéressant : si les Canadiens restent ici, c’est bon pour notre industrie touristique. Pendant la pandémie, on a vu que les Canadiens sont la force numéro un du tourisme local – en 2024, les voyages intérieurs ont compté pour plus des trois quarts de la demande touristique du pays.


En parallèle, les États-Unis pourraient perdre gros. Moins de touristes canadiens (et aussi moins d’Européens et d’Asiatiques), ça veut dire moins de revenus dans leur secteur touristique. Et comme ces dépenses comptent comme des exportations de services, ça pourrait creuser leur déficit commercial… exactement le contraire de ce que leur gouvernement essaie de faire avec leurs tarifs douaniers.


Pour le Canada, c’est un petit rayon de soleil au milieu de la tempête économique mondiale. Mais il ne faut pas se faire d’illusions non plus. Si notre marché du travail ralentit et que le chômage monte, les ménages auront moins de moyens. Et ça, ça pourrait freiner la reprise touristique aussi.


Bref, en 2025, on voyage peut-être un peu moins loin, mais on garde nos dollars ici. Et ça, pour une entreprise comme la mienne (et pour plusieurs d’entre vous), c’est une belle opportunité à saisir.


Frederico PanettaCEO, entrepreneur, bâtisseur local avant tout

 
 
 

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